Jeune, Sylvie Marchand expérimente le ballet jazz, les comédies musicales, la danse moderne et contemporaine. Après avoir été directrice artistique, chorégraphe et interprète du McGill Contemporary Dance Ensemble, elle découvre le flamenco en 1992. Elle se forme dès lors en baile flamenco auprès de réputés interprètes comme Omayra Amaya, Alicia Marquez, La Chiqui, Juan Polvillo et bien d'autres, à Montréal, Boston, New York et Séville.
En 2003, elle fonde le Studio Mosaïco, à Montréal (Québec). C'est dans cet espace dédié à la danse, à la création et aux thérapies par les arts qu'elle développe son propre langage chorégraphique en danse contemporaine flamenca. Instigatrice du projet « FLAMENCOntemporain », présenté à guichet fermé à Tangente en 2008 dans le cadre du Festival Montréal en lumière, où elle a présenté sa pièce Rouge solitude, elle crée par la suite le solo tauromachique Verónica.
Enseignante hors pair, énergique et généreuse, elle compte plus de vingt-cinq années d'expérience comme professeur de danse.
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Diplômée de l'Université McGill en Neuro-physio-psychologie (B.Sc.), en Arts visuels de l'Université du Québec à Montréal, ainsi qu'en Thérapies par les arts de l'Université Concordia (M.A.), elle a pratiqué l'art-thérapie et la danse-thérapie pendant plus d'une décennie.
Ses diverses études sur le corps, le mouvement et la danse sont disponibles sur Chronique d'un corps et Psychologie somatique.
Féministe et indépendantiste, Sylvie Marchand est aujourd'hui artiste militante, notamment CONTRE l'américanisation de la danse-thérapie au Québec mise en place en 2013 par le boys club des Grands Ballets canadiens de Montréal.
Elle publie ses textes sur son blogue DEBOUTTE À BOUTTE et dans des journaux.
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« L'intériorité plus douce que démontrée, plus finement ironique que codée, donne chez Sylvie Marchand une allure très personnelle. Elle danse une solitude apprivoisée. Permettant d'approcher les fantasmes, de découvrir un corps et d'interroger le regard d'autrui, cet art hybride s'inscrit dans la danse contemporaine. »
- Guylaine Massoutre, Jeu, juin 2008 (à propos de Rouge solitude)
« On reconnaît la gestuelle, les positions des mains, le martèlement des talons et la cambrure impeccable. Mais Marchand les a subtilement découpés, déstructurés, puis recomposés de façon à donner une relecture du vocabulaire et de l'émotion intense s'en dégage. »
- Aline Apostolska, La Presse, fév 2008 (à propos de Rouge solitude).